Exposition du projet Tweet Time du 4 au 6 avril 2014 dans le nouvel espace artistique et culturel du Carreau du temple à Paris.
Vous trouverez ci-après le programme du premier événement du Groupe de Recherches « Esthétique Arts et Sciences (ESARS) » organisé par le CNRS :
Journée Neurosciences, Art et Esthétique
Samedi 28 septembre 2013,
de 9h à 19h Amphithéâtre Lavoisier
Centre Universitaire des Saint-Pères
45 rue des Saint-Pères, 75006 Paris
Les étudiants du laboratoire ARNUM vont pouvoir travailler avec un auteur compositeur interprète de musique POP à partir de septembre.
Son originalité et la raison de ce nouveau partenariat avec ARNUM : la quasi totalité des instruments de l’orchestre de François Maurin est automatisé et géré par un ordinateur via un signal MIDI.
Deux orientations possibles avec l’artiste:
- La réalisation de nouveaux instruments : tête de mort qui claque des dents, mains qui applaudissent ou autres idées originales tout en étant acoustiquement intéressantes.
- La mise en scène essentiellement lumineuse des instruments
Vous avez suivi le making off. Voici le résultat du travail d’Emmanuelle Clayes, de Thomas Bejuit et de Loïc Billoët.
En bonus la version complète en français et en anglais (traduction Peter Wilson) de la deuxième édition du catalogue.
Créé pour cette 55ème Biennale de Venise, Before, Now and Then souligne une fois encore la fragilité de la vie, mais aussi le lien vital entre les choses, entre les gens, entre la nature et l’homme.
La soutenance de l’excellent travail de recherche de Sylvain Prud’hon sur le Glitch Art a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je ne peux décidément plus voir Léna en jpeg – l’égérie mondiale du traitement de signal relayée par Internet et par tous les enseignants en informatique. D’accord, ce petit monde est très masculin, mais continuer aujourd’hui à utiliser une image de Play Boy, certes tronquée mais sans aucun tissu apparent et au mépris des droits à l’image et du droit d’auteur, me laisse perplexe. Notons aussi au passage que la deuxième image la plus utilisée par nos spécialistes est un babouin. Quel choix!
C’est décidé, je fais sa fête à Léna.
Ce n’est pas une nouveauté, l’art cinétique présenté presque dans son intégralité dans cette gigantesque exposition au Grand Palais, utilise et exploite les lois physique (vibration des ondes lumineuses), physiologique (persistance rétinienne) et leur interprétation par les neurosciences cognitives (illusions d’optiques et posturologie). Cette rencontre art science-là a déjà été théorisée par Frank Popper et exposée dès les années 50 par la célèbre galeriste Denise René et à l’occasion des expositions « Lumière et mouvement » au MAM en 1967 et « Electra » à l’ARC en 1983. Vous trouverez en téléchargement en fin de billet un article (« du salon au cyberspace – la critique d’art face à la technologie ») dans lequel je retrace la façon dont les critiques d’art ont appréhendé ce nouvel art cinétique, père de l’art numérique.
La rencontre que je vais raconter est d’une nature différente: il s’agit d’une expérience de neuroscience menée par Marine Vernet (post-doctorante), Alexandre Lang (post-doctorant) et Aurélien Morize (étudiant), basée sur l’exposition et à laquelle je me suis prêtée récemment – occasion offerte lors d’un comité scientifique du Groupe de Recherche ESARS dirigé par Zoi Kapoula.
L’art numérique est par nature éphémère, sa durée de vie se calquant sur l’obsolescence programmée des techniques en jeu. Cette communication sera l’occasion de présenter les résultats de trois expériences de pérennisation d’œuvres numériques menées depuis 2010 au sein du laboratoire ARNUM – art et recherche numérique – de l’ESIEA.
Ecole des Mines – Salle R3 – 15h30 à 16h30.
Le numérique est présent dans la totalité de la création contemporaine, à différents niveaux. Qu’il intervienne superficiellement dans le travail de la photo, de la vidéo, de l’animation, ou des supports de sauvegarde, plus profondément dans la programmation d’éléments permettant de jouer l’œuvre ou dans son essence-même pour interagir avec le public, pour générer automatiquement le rendu, pour donner à l’œuvre une vie autonome, la question de sa pérennisation se pose à court terme (moins de dix ans).
Triny Prada met en place sa « créature Then » sur le support qui va contenir l’éclairage et son refroidissement, la commande (Arduino), les enceintes, le capteur, l’alimentation, le moteur et le bras pour actionner la créature du bas. Tout doit rentrer dans 7 cm. d’épaisseur, être absolument silencieux et limiter le dégagement de chaleur des LEDs.
Dernière ligne droite: le triptyque de Triny Prada « Before, Now and Then » est en cours d’installation au Palazzo Bembo à Venise. Dans ce projet aux délais éclairs Thomas BEJUIT, Loïc BILLOËT et Emmanuelle CLAEYS ont dû se livrer à un travail intensif et pour le moins pluridisciplinaire : électronique, informatique et …menuiserie (pour le support)!
Direction de projet : Claire LEROUX pour ARNUM.
Before, Now and Then » est composée de trois panneaux de 1m. de côté chacun. Une créature de silicone occupe chaque cadre duquel en descend une seconde, mobile. Derrière, plusieurs dizaines de mètres de LEDS l’éclairent lorsqu’un mouvement est détecté. Il déclenche aussi une séquence sonore ainsi que le mouvement de la partie basse, éclairée aussi.
Ce retour est rédigé à 2 claviers avec Sylvain Prudhon, espoir recherche à ARNUM
Tel est le vaste sujet étudié durant les 19 et 20 avril dernier à la BnF et à la Gaité Lyrique(voir programme). Au travers de multiples conférences, exposés de réalisations, questions/ réponses et tables rondes, nous avons essayés de comprendre les raisons, les causes, les effets et la naissance d’un engouement grandissant pour les données d’Internet. Plusieurs questions ont été soulevées:
- Comment naviguer dans les paysages de données ?
- Comment et pourquoi créer les données et archives ?
- Comment représenter ces informations sur le réseau ?
- Ou encore comment interpréter ces représentations – cartes, arbres et graphes divers, 2 ou 3D, fixe ou dynamiques?