La soutenance de l’excellent travail de recherche de Sylvain Prud’hon sur le Glitch Art a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je ne peux décidément plus voir Léna en jpeg – l’égérie mondiale du traitement de signal relayée par Internet et par tous les enseignants en informatique. D’accord, ce petit monde est très masculin, mais continuer aujourd’hui à utiliser une image de Play Boy, certes tronquée mais sans aucun tissu apparent et au mépris des droits à l’image et du droit d’auteur, me laisse perplexe. Notons aussi au passage que la deuxième image la plus utilisée par nos spécialistes est un babouin. Quel choix!
C’est décidé, je fais sa fête à Léna.
Pourquoi Léna est-elle l’icône du traitement du signal, (réponse des collègues, à peu près)
- Cette image est devenue un étalon (revirement de situation; Play Boy n’a pas dû s’attendre à ça
- L’habitude de l’utiliser la transforme en élément syntaxique de reconnaissance d’une communauté
- Elle a une bonne tolérance aux filtres et aux transformations
Contre argumentation:
A garder à l’esprit : Le fait d’utiliser Léna était un gag d’étudiants
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- Aujourd’hui, Léna n’est plus un étalon: il suffit de regarder
Google image
pour s’apercevoir qu’elle a été tellement manipulée que l’image d’origine n’est pas facilement décelable, surtout pour des étudiants. Elle s’apparente plutôt aux poétiques trois stoppages étalon de Marcel Duchamp sauf que le hasard est en conserve plutôt qu’en vitrine. - La reconnaissance par le jargon. C’est malheureusement là où le bât blesse car il n’y a pas grand chose à faire. Effectivement, s’il n’y a pas de photo de femme nue dans la cabine d’un camionneur, sa virilité en prend un sacré coup.
- Pour la bonne réactivité aux filtres, je vais procéder à des comparaisons avec la méthode du Databending créée par Duncan Geere
- Aujourd’hui, Léna n’est plus un étalon: il suffit de regarder