3Djs, a powerful tool for dataviz?

Tribune libre de Pierre Hanne, (licence 1 ESIEA) en stage à ARNUM sur la data visualisation:
Data and dataviz
Data isn’t just a lot of numbers and disconnected facts. It’s a creative medium that we can exploit in various ways. « I would say that data is the new soil » As David McCandless said at TED meeting in 2010. In 2014, only 40% of the world’s population is connected to the Internet said ITU. Every year, data growth increases. Therefore we have to develop dataviz. It’s an easy way to remember and understand things. With this option of viewing the data we bring out different points that can be useful for communication. Then we can use dataviz to analyze data to get facts.

Read More

Trafic d’influences

Test en live de l’IHM de visualisation de l’influence des tweetos pour la Journée Porte Ouverte de l’ESIEA. Tweetez #ArnumEsiea

Emmanuel Baudvin, Lucas Cousi et Gaëtan Philippot ont reçu cette mission: Représenter de manière artistique le flux de données de Twitter et visualiser les influences.
Ce projet est suivi par Laurent Brun et Claire Leroux, sous l’œil expert d’Hubert Wassner.
Le cahier des charges n’était pas évident:

  • Détourner les Tweets en temps réel
  • Cibler sur les hashtags populaires (tendances de Twitter)
  • Visualiser l’influence du twittos
  • Afficher plusieurs tweets en même temps
  • Créer une entrée manuelle des hashtags
  • Visualiser l’historique
  • Récupérer des données associées aux tweets
Read More

Nuit Blanche 2011- Lnlo

Laurent Brun est ingénieur de recherche associé au laboratoire ARNUM depuis 2010

Lors de cette nouvelle édition de la Nuit Blanche à Paris, les artistes vous invitent à découvrir PRANA, l’énergie fondamentale de l’univers, et plonger dans une atmosphère de couleurs et de sons vivants, propice à la concentration et à la contemplation, claquée sur le rythme posé, doux et naturel de la respiration.
L’installation PRANA est un souffle lumineux, dynamique et constant. Elle prend la forme de deux colonnes lumineuses réalisées à base de modules d’écrans Led.
Deux animations rythment les écrans, alternant de manière aléatoire, allant de paire avec une synchronisation sonore :inspirations, expirations, battements de cœur. Une respiration lumineuse, claire, progressive dans de doux tons bleus et un battement lumineux, plus net, court et ponctuel, dans des tons plus chauds de rouge et rose.
Le Bureau des Arts de l’ESIEA s’est chargé du montage et du démontage ainsi que de la réalisation d’un documentaire.

LA réalité virtuelle, c’est de la magie!

Beaucoup d’entre vous connaissent Moulla Diabi, pour ses tours de magie au colloque 4A et au gala l’an passé et pour sa réalisation artistique avec Laurent Brun (Royale Factory, 2011).
Actuellement, il est à Boston chez 3DVia dans le pôle marketing et fait ce dont il a toujours rêvé: des shows de magie avec de la réalité virtuelle. Regardez ses vidéos (en-dessous). Elle font un vrai buzz dans le milieu.
Vous retrouverez tout son travail dans le rapport d’ARNUM 2011.
La dernière vidéo en date:

Read More

Projet NUAGE- ARNUM/LIMSI-CNRS

Le projet NUAGE a débuté en 2010 et a la particularité de regrouper de nombreuses disciplines et partenaires. Né d’une collaboration entre le laboratoire ARNUM et le LIMSI-CNRS, NUAGE est un projet d’art-science qui s’attache à l’analyse perceptive d’un changement de densité corporelle.
Notre but est de créer un dispositif de simulation multimédia qui permettra à celui qui l’expérimente de se fondre virtuellement dans une matière, nous permettant ainsi d’étudier les implications cognitives d’un tel changement de densité corporelle. ARNUM se propose d’étudier particulièrement la relation entre l’expérimentateur et son avatar, en explorant les limites du réalisme des représentations virtuelles graphique et sonore et par là-même, leurs interactions.

Projet en général
Nous vous proposons deux stages techniques rémunérés, réalisés au LIMSI (plateau d’Orsay) et à ARNUM (Vésale):

  • l’un d’optimisation du prototype réalisé l’année dernière (système de motion capture – Optitrack / Max/MSP et rendu graphique en OpenGL -Spark.)
  • le second consistera à la réalisation d’une version portable du projet simplifié.

 

Les cartes de l’esprit dans l’esprit de Descartes

Les cartes mentales en application

 

Les cartes mentales ou Mind Map sont une technique de créativité des années 70 que l’on doit à Tony Buzan :


Alors que j’expliquais aux 3ème année le logiciel libre de cartes mentales Freemindappliqué à la technique du Brainstorming, David Leblanc m’a montré un programme qu’il a conçu et qui reprend le même principe. Il m’a dit avoir créé ce logiciel pour répondre à ses propres besoins. Comme quoi, la cartographie d’idées correspond naturellement à certaines organisations mentales. Essayez-le, vous le trouverez en fichier joint. Et donnez-lui un retour. Je laisse maintenant à David le soin d’expliquer sa démarche:

Read More

Sites-miroirs: de l’autre côté de la toile

Comme vous le savez tous, la parodie est une exception au plagiat. C’est aussi un exercice difficile qui allie finesse d’esprit, humour et recherche de vocabulaire. C’est le travail que je viens de proposer aux 1ère année, non pas sur un texte imprimé mais sur un contenu dynamique: un site internet. L’idée est empruntée aux net-artistes de la frange « hacktivistes » tels The Yes Men, célèbres pour leur canular de faux site de George walter Bush, ou 0100101110101101.org.
Outre un aperçu d’une partie du net-art et un exercice littéraire, cette expérimentation permet, avec des exemples précis, d’ouvrir la réflexion sur les « hoax », « fake sites » et sur la validité des informations issues d’Internet.
NB: par principe et par soucis de responsabilisation, je laisse une totale liberté d’expression à mes étudiants.

Laura Kirvine, étudiante en L1 à l’ESIEA, présente sa vision de cet atelier.

De tous temps, l’homme a réussi à marier l’art à l’étrange, la guerre aux œillets ou encore l’humour à la politique, avec plus ou moins de succès. Alors pourquoi ne pas associer parodie et informatique ? C’est le défi qu’ont dû relever les élèves de 1ère année. Avec Mme Leroux pour chef d’orchestre, nous avons écumé Internet à la recherche de sites web à « hacker ». Certes, le mot est fort, car tout s’est effectué en local et sans autre but que d’être créatif (ou d’avoir une bonne note à son module, au choix), mais la démarche fut la même. Alors que certains élèves ont choisi comme support des sites politiques de divers partis, d’autres se sont orientés vers l’écologie ou les moteurs de recherche.
Une activité qui nous a presque rappelé l’époque bénie ou nous pouvions détruire les constructions en Lego de nos camarades, pour rebâtir quelque chose de moins beau, de moins artistique, peut-être, mais toujours d’infiniment plus personnel.

Projecteurs à haute puissance; un projet à longue portée

Damien Plainchault

Le projet XL de Damien Plainchault est intéressant à plus d’un titre :
Artistiquement, les projecteurs et l’interface qu’il réalise vont permettre d’animer des façades avec différentes ambiances lumineuses
Techniquement, il expérimente une technologie prometteuse et nouvelle sur le marché, les LEDs à haute puissance.
Les tests de puissance et d’échauffement qu’il effectue alimenteront les recherches pour le ROV du pôle ATIS
Ecologiquement, ces projecteurs représentent une économie d’énergie significative par rapport aux projecteurs classiques
Ce projet est sponsorisé par PCB-POOL.

Je cède le clavier à Damien qui présente techniquement son projet.

Description technique :

Les LEDs retenues sont les Lumileds Luxeon Star (Phillips). Ces LEDs ont une puissance nominale de 3 Watts. En combinant 3 LEDs une rouge, une verte et une bleu, le projecteur émet la superposition des trois longueurs d’onde et donc la couleur voulue.

Synthèse additive des couleurs

Pour pouvoir piloter un projecteur en couleur, il faut contrôler chacune des 3 LEDs à un certain pourcentage de leur puissance nominale. De ce fait on opère alors en synthèse additive des 3 couleurs primaires. Le pilotage des LEDs se fera donc au moyen d’un signal PWM (Pulse With Modulation : modulation de longueur d’impulsion, un signal PWM est un signal rectangulaire dont on peut faire varier le rapport cyclique, c’est à dire le rapport de temps entre le moment ou le signal est à l’état haut et le moment ou le signal est à l’état bas) généré grâce à un microcontrôleur (PIC 18F248 de microchip), ce signal devra être amplifié au moyen de transistors puisque une LED consomme en courant nominal 1,5A.
Générer une puissance lumineuse grâce à 3 sources de 3 Watt génère un échauffement du projecteur. Or, l’inconvénient majeur de ces LEDs réside dans le fait que la longueur d’onde émise dépend de la température ambiante. Ainsi, le système électronique devra prendre en compte se paramètre et influer sur le duty cycle (rapport cyclique) du signal PWM pour que la longueur d’onde en sortie du projecteur soit bien la longueur d’onde souhaitée. La température d’une LED lorsqu’elle fonctionne à puissance nominale est de 150°C, ces 150°C sont atteints au bout de 10minutes de fonctionnement.
Par exemple, lors de l’utilisation d’une LED de couleur ambre (590nm), alimentée à sa tension nominale (2,30V) et à courant constant de 1,5A, elle atteint une température de 150°C au bout de 10 minutes d’utilisation et la couleur virera sur le rouge. Ce phénomène est vraiment visible sur les LEDs de couleur ambre mais, c’est le cas sur toutes les LEDs qui tendent à virer sur une couleur plus foncée. Pour remédier à ce problème, il faut réduire l’alimentation de la LED à 80% pour qu’elle retrouve sa teinte d’origine. Ce problème sera géré 3 fois par projecteur.
Derrière ces aspects électroniques résumés succinctement, il faut aussi introduire le fait que chaque projecteur serra piloté par un ordinateur. Cette plateforme de pilotage sera soit sous Windows (codé en C++ sous DEV C++ avec une interface graphique créer grâce à QT) soit sous la base LINUX (codé cette fois ci en C avec toujours un interfaçage généré grâce à QT). L’interface entre le microcontrôleur et l’ordinateur se fera via une liaison USB.
Ce qui signifie donc que par l’intermédiaire du PC, un utilisateur pourra choisir soit de piloter les projecteurs indépendamment et manuellement soit de lancer différents modes de démonstrations permettant d’exposer la puissance, la rapidité et le caractère novateur et important de ces nouvelles technologies que sont les LEDs haute puissance. En effet les LEDs vont devenir de plus en plus importantes dans le contexte d’économie d’énergie dans lequel nous sommes plongés car l’énergie lumineuse développée par une LED 3W comme celles qui seront utilisées et équivalente à celle générée par un spot de 20W.

Schéma du système

Le projet d’étude sous le thème XL Arnum se limite à la réalisation de 3 projecteurs pour des raisons de budget et de temps d’étude mais, il serait possible de multiplier le nombre de projecteurs pilotés via un unique PC en créant de nouvelles cartes de puissances communiquant toutes entre elles via le bus CAN présent sur les microcontrôleurs utilisés.
Ce projet réintègre et met en avant donc les 3 dominantes de l’IEA autour d’un projet artistique répondant donc à la demande d’un projet XL ARNUM.

PLagier ou ne pas plagier? Là est la question

Constat de prof n°1 : Tout travail personnel et créatif est plus riche (et plus apprécié) qu’une simple recension documentaire.
Constat de prof n°2 : Tout travail faisant référence à des écrits scientifiques (judicieusement choisis) gagne en sérieux et en intérêt.
Constat de prof n°3 : Tous les étudiants qui ont été surpris à plagier dans un travail qu’ils prétendaient leur ont eu de sérieux problèmes.
Constat de prof n°4 : Le recours de plus en plus systématique aux logiciels anti-plagiat (Urkund et Baldr) par l’ESIEA augmente de façon considérable le pourcentage d’étudiants surpris .
Conclusion : Il est dans votre intérêt de lire la suite de ce billet.

Le plagiat n’est pas une fatalité. Pour l’éviter, il suffit de croire en l’intérêt de ses propres idées.
Des idées à argumenter à l’aide de citations, qui, je vous le rappelle, sont une exception aux droits d’auteur (tout comme le pastiche que je me suis amusée à faire). Le début d’année étant propice aux bonnes résolutions, je vous récapitule l’art et la manière de citer un auteur dans la forme appropriée.

IL NE DOIT EXISTER AUCUNE AMBIGUÏTÉ SUR L’AUTEUR D’UN TEXTE. La clarté est un gage d’honnêteté.

Cas 1: Lorsque vous reprenez une idée générale, une approche ou une théorie, il suffit de juxtaposer le nom de son auteur et de préciser la référence en bibliographie.
Cas 2: Lorsque vous désirez citer un passage (quelques lignes maximum), le texte emprunté doit être impérativement entre guillemet, suivi de la référence précise avec la page de la citation. Cette référence peut soit suivre la citation entre crochet, soit figurer en note de bas de page. Si le reste de l’ouvrage (ou une partie) a participé à construire votre réflexion, n’hésitez pas à mettre aussi la référence en bibliographie, mais cette fois sans page particulière.
Quoi qu’il en soit, la référence à l’ouvrage doit adopter la forme précise décrite dans le document : comment citer un document dans le dossier Citation des téléchargements. Pour information complémentaire, vous trouverez ici les fiches sur la propriété littéraire et artistique. Je vous souhaite une bonne année universitaire, pleine de créativité personnelle.